Le choix d'une palette de couleur n'est pas qu'une affaire de goût. Nous vous proposons une petite démonstration par l'exemple de l'intérêt et des inconvénients d'utiliser une palette plutôt qu'une autre...
Quelques exemples de visualisation des anomalies de hauteur de mer (SLA) dans le courant des Malouines à l'aide de différentes palettes de couleurs. Des palettes comme la greyscale ou, malgré son nom, l'oceanblue (1e et 2e en haut), qui sont constituées d'un dégradé continu d'une même couleur, ne permettent pas de voir aussi bien les structures océaniques
Mais une césure franche en 0 n'est pas forcément le mieux (en haut à droite, la palette nogreen_centered, où l'on passe du bleu au rouge en 0), car les différences entre valeurs positives et négatives sont accentuées, et ce même si elles sont très proches. Certaines, comme la white_centered, offrent au contraire une plage unie de couleur autour de 0 : ce sont alors les "anomalies" les plus fortes qui ressortent. Ensuite, c'est une affaire de goût, et de connotation de certaines couleurs (bleu=froid, rouge=chaud...). Cliquez sur les images pour les agrandir.
Visualisation de la topographie dynamique absolue (ADT) : cette fois, la palette greyscale est pertinente, alors que la white_centered ne l'est pas vraiment (il n'y a pas de notion de positif/négatif ici). La "rnb2" convient dans les deux cas.
(Cliquez sur les images pour les agrandir).
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