Constitué en Groupement d'Intérêt Public (GIP), Mercator Océan a été créé en avril 2002 à l'initiative de ses six organismes membres (Cnes, CNRS, Ifremer, IRD, Météo France et Shom). Mercator Océan est ensuite constitué en Société Civile de droit privé le 1er Septembre 2010 avec 5 associés (CNRS, Ifremer, IRD, Météo France et Shom). Le Cnes n’est plus un associé fondateur mais demeure un partenaire privilégié.

Le projet rayonne aujourd'hui à l'échelle européenne dans le cadre du programme GMES, pour devenir le cœur d'un centre d'océanographie opérationnelle européen: Mercator Océan pilote depuis 2009, le projet européen MyOcean.

Mercator est enfin la contribution française à l'expérience internationale Godae, qui fédère, valide et compare tous les projets existants en matière de prévision océanique.

Observer, comprendre et prévoir

Au cœur de ce système de prévision océanique Mercator, modèles mathématiques et lois physiques décrivent l'océan dans ses 4 dimensions : dimensions horizontales, dimension verticale (la profondeur) et dimension temporelle (jusqu'à 14 jours).

Pour que cette description numérique de l'océan soit la plus réaliste possible, les modèles assimilent des mesures fréquemment mises à jour. Ces mesures proviennent des observations satellites mais aussi des observations in-situ.

Parmi les techniques d'observation des océans par satellite, l'altimétrie se révèle une aide précieuse. Les mesures de hauteur de mer fournies par l'altimétrie sont la signature de ce qui se passe depuis le fond jusqu'à la surface, circulation océanique, mais aussi hauteur des vagues et vitesse du vent. Les satellites altimétriques fournissent un accès rapide à des données de qualité, et permettent la prévision météorologique, océanique et climatique.

Alors que seules les propriétés de surface de l'océan sont accessibles aux observations satellites, les systèmes d'assimilation de données in situ sont nécessaires pour améliorer la cohérence entre les données satellite et les simulations du modèle, pour extrapoler et interpoler dynamiquement les mesures hétérogènes aux échelles spatio-temporelles et pour mieux exploiter les résultats des observations. De grands programmes internationaux, comme le programme Argo, se mettent en place pour assurer la couverture la plus étendue possible des océans par des instruments in situ, en complément des programmes spatiaux.

Des produits pour de multiples applications

En répondant à différentes vocations (de recherche, marchandes ou de vulgarisation), les applications de l'océanographie opérationnelle couvrent plusieurs domaines : environnement, sécurité en mer, climatologie et prévision météorologique saisonnière, océanographie physique et biogéochimique, gestion des ressources halieutiques, off-shore, routage, courses au large ...

Plus d'information :

• Dossiers : Quel courant fera-t-il demain ? (pdf, 2,11 Mo).
• Image du mois, janvier 2001 : Mercator, l'océanographie se projette vers l'avenir.
• Newsletter n° 8, 2001 : Mercator, Forecasting Global Ocean P. Bahurel et al. (pdf, 360 Ko).
• Communications, 2001 :
  • L'apport de Jason à la prévision marine opérationnelle (P. Josse) - pdf (16Ko).
  • L'océanographie opérationnelle marine Soap (L. Kerleguer) - pdf (1,86Mo).
  • Océanographie et climat (S. Planton) - pdf (56Ko).
  • L'océan au futur : le programme Mercator (P. Bahurel) - pdf (2,36Mo).

• site externe : Mercator Océan, Initiation à la prévision océanique.