Pluies
Les mesures altimétriques doivent être corrigées des effets de l'eau atmosphérique (pluie ou vapeur). Un des avantages auxiliaires des satellites altimétriques est donc d'acquérir des informations sur des paramètres atmosphériques, en particulier, la pluie, pour l'océan global, là où les stations météorologiques sont plutôt rares. De telles études permettent une meilleure compréhension des mécanismes pluviométriques et d'améliorer les corrections altimétriques.
Chaque fréquence de la bi-fréquence des altimètres réagit différemment à la pluie. Elle permet non seulement de détecter précisément l'épisode de pluie mais également de mesurer ces quantités. Toutefois, ces techniques sont limitées par leur échantillonnage spatio-temporel, localisé au nadir du satellite.
Taux moyen mensuel de pluie mesuré par Topex/Poséidon, pour novembre 1997 (en haut, au plus fort de l'épisode El Niño 1997-1998) et pour novembre 1999 (en bas, pendant l'épisode de La Niña qui s'ensuivit). Pendant El Niño, les pluies sont plus abondantesau-dessus des eaux chaudes poussées vers les côtes de l'Amérique du Sud, tandis que pendant La Niña, la plupart des pluies se produisent sur l'Indonésie et dans la zone de la "Warm Pool". (Crédits Ifremer / Cersat).
Plus d'information :
- Image du mois :
- Juin 2005 : Des nuages dans le ciel des altimètres.
- Mars 2000 : Il pleut sur la mer.
- Ifremer : Effet de la pluie sur la rétrodiffusion pour un radar altimétrique