Actualités

Fournir, grâce à l'altimétrie, des prévisions fiables d'état de mer avec la hauteur et la direction des vagues, et la vitesse des courants devient une aide précieuse dans toutes les activités offshore.

Voir la vidéo : flash (9 Mo) ou mpeg (24 Mo)

L'industrie offshore comprend toutes les activités se déroulant en mer, à l'exception de la pêche et du transport maritime. Elle regroupe l'exploitation pétrolière, l'exploitation de l'énergie motrice (vent, courants, vagues) ou encore l'installation de câbles ou pipe-lines sous-marins pour le transfert de ces énergies ou pour les télécommunications.

L'océan est un milieu difficile. Vents, vagues et courants se parent d'adjectifs parfois hostiles qui traduisent des états de mer pouvant être source de danger pour les biens et les gens qui y travaillent : coup de vent, courant contraire et changeant, lame déferlante ou vague scélérate... Fournir des prévisions fiables d'état de mer avec la hauteur et la direction des vagues, et la vitesse des courants devient une aide précieuse dans toutes les activités offshore.

L'altimétrie satellitaire, par une couverture systématique, globale, homogène, continue et sans considération météorologique (même de nuit ou par temps nuageux) représente une source de données pertinente pour les modèles de prévisions. La mesure de la hauteur de mer par altimétrie a permis de repérer et mesurer les courants s'enroulant autour des creux et des bosses à la surface de la mer. De la circulation océanique globale à la circulation méso-échelle, on a ainsi pu tracer des cartes de courants et mesurer leurs variations. Cependant, la hauteur de mer n'est pas la seule variable susceptible d'intéresser les activités offshores, d'autres informations intéressantes sont issues de l'altimètre : l'amplitude et la forme de l'écho radar permettent de déterminer la vitesse du vent et la hauteur des vagues. Des profils de données in situ viennent compléter ces descriptions pour mieux représenter les masses d'eau en profondeur. Le lancement du satellite Jason-2, le 20 juin 2008, permet d'apporter de nouvelles données, d'améliorer les systèmes opérationnels de prévisions océaniques et de météorologie marine et ainsi d'oeuvrer à la sécurité des biens et des personnes.