Amplitude de l'onde de marée semi-diurne (M2), à gauche, et diurne (K1), à droite, dans la région des Tuvalu. On voit qu'à elle seule la composante semi-diurne de la marée peut provoquer des différences de hauteur de mer de l'ordre de 60 cm dans cette zone. (Credits Legos)
L'archipel des Tuvalu, dans le Pacifique est constitué d'atolls d'altitude très faible (2 m en moyenne, 5 m au maximum). Si la montée du niveau moyen des mers n'est pas (encore ?) suffisante pour réellement submerger ces îles, les grandes marées les recouvrent périodiquement -- d'autant plus si elles se combinent à des dépressions. On a ainsi assisté le 20 février dernier à de telles "marées géantes", qui inondent routes et maisons, et mèlent de l'eau de mer aux sources d'eau douce.
D'autres archipels, comme les Kiribati ou les Maldives sont également menacés, et craignent de disparaître, à terme. Les phénomènes comme El Niño, qui élèvent la température de l'eau et font blanchir les coraux, les excavations qui fragilisent le corail et risquent de faire s'enfoncer les îles sont également source d'inquiétude.
Les satellites altimétriques mesurent les variations du niveau des mers. Ils permettent aussi d'améliorer les modèles de marées, en particulier en plein océan, et ainsi d'avoir des prévisions de plus en plus précises.
L'île de Funafuti, capitale des Tuvalu vue de la navette spatiale (vu de tout l'atoll à gauche, et zoom à droite) (Credits Nasa)
Voir aussi :
- Applications : Marées
- Dossiers : Les altimètres relèvent le niveau
Quelques sites sur ce thème :
- Tide predictions for Funafuti (Tuvalu) (textes en anglais)
- Tuvalu online (textes en anglais)