Images du mois 2009

Les observations des satellites océanographiques, y compris altimétriques, permettent d'étudier et de comprendre des zones marines, et ainsi d'aider à les protéger.

On pensait qu'El Niño se manifestait essentiellement par un déplacement des eaux chaudes du Pacifique tropical ouest ("Warm Pool") vers les côtes d'Equateur et du Pérou. Il a été découvert récemment qu'il se manifeste aussi sous la forme d'un réchauffement localisé dans sa partie orientale ("Warm Pool El Niño" ou "El Niño Modoki"). Le réchauffement climatique conduirait à des événements El Niño de ce type plus fréquents. L'épisode en cours en 2009, notamment, serait un "El Niño Modoki".

Mieux connaître les variations des calottes polaires est important pour mieux cerner leurs réactions aux changements climatiques. Des systèmes comme Doris permettent d'étudier les sources de leurs variations.

Les oiseaux de mer, comme les frégates, volent en suivant les structures physiques de l'océan. Des études combinant leur localisation et les filaments calculés à partir des mesures altimétriques permettent de mieux comprendre ces oiseaux et leur milieu.

Les gliders sont de nouveaux engins de mesures in situ de l'océan. Combinés aux données altimétriques, ils apportent une nouvelle dimension à notre compréhension de l'océan.

Un an après son lancement, Jason-2 fournit des données de très bonne qualité. De plus, depuis le décalage de Jason-1 sur une nouvelle orbite, le tandem constitué par les deux satellites améliore la résolution des données.

Plus de 16 ans de données altimétriques permettent de découvrir des structures permanentes de la dynamique océanique, comme un couloir où les tourbillons se déplacent, au sud des îles Canaries. L'existence de celui-ci est corroboré par des mesures in situ.

Le bassin versant du Zambèze connaît de graves inondations depuis le début de l'année 2009. Grâce à des traitements adaptés, les mesures du satellite Jason-2 retracent cette montée des eaux.

L'utilisation de données altimétriques pendant une campagne océanographique peut aider à bien placer les instruments déployés -- et, vice-versa, ces instruments aident à valider les données altimétriques.

La disponibilité d'une longue série de données altimétriques a permis de découvrir des séries de "stries" dans les courants issus de la topographie océanique. Des études sont en cours pour comprendre ce phénomène.

Pour bien prendre en compte les mesures altimétriques, il faut savoir sur quel type de surface elles ont été prises. En utilisant à la fois l'altimètre et le radiomètre embarqués, on peut discriminer entre glaces et eaux libres.

La capacité de l'altimétrie à mesurer les variations du niveau des lacs a été démontrée depuis plusieurs années. En combinant les mesures de niveau des altimètres et des mesures de capteurs imageurs, les hydrologues peuvent mieux appréhender les variations de volume des stocks d'eau continentale.