Le lac Eyre, en Australie, est un lac assez inhabituel. Très peu profond, il ne se remplit que certaines années (surfaces inondées en noir ci-dessus) pour ensuite s'assécher par évaporation, laissant une croûte salée (en blanc) en attendant la crue suivante qui le remplira. En 2004, cette séquence a pu être suivie par plusieurs satellites, dont, pour l'altimétrie, Topex/Poséidon (Crédits Legos/Cnes)
La capacité de l'altimétrie à mesurer les variations du niveau des lacs a été démontrée depuis plusieurs années. Mais une variation de niveau peut correspondre à une quantité d'eau très différente selon la surface occupée. En combinant les mesures de niveau des altimètres et des mesures de capteurs imageurs (Landsat, Modis...), les hydrologues peuvent mieux appréhender les variations de volume des stocks d'eau continentale.
La mission Swot (Surface Water and Ocean Topography) d'altimétrie à large fauchée, actuellement à l'étude, devrait permettre d'assurer les deux types de mesures en même temps.