Images du mois 2012

L'Inde a un climat fortement influencé par l'océan Indien. La connaissance des courants est de ce fait d'une grande importance pour tout le pays. L'utilisation des vingt ans de données altimétriques permet de correler les vents et les courants avec une bonne certitude.

La combinaisons de plusieurs missions altimétriques améliore la résolution des cartes qui en sont issues. Mais dans certaines régions, comme en Méditerranée, des traitements encore plus poussés, y compris incluant d'autres types de données sont nécessaires.

Durant les 20 ans écoulés depuis le lancement de Topex/Poséidon, l'altimétrie a crû, et continue à croître, tant en terme de nombre d'utilisations que d'utilisateurs.

La façon dont les fronts principaux des courants se décalent est une information obtenue grâce aux mesures s'étendant sur de longues périodes. Avec près de 20 ans de données altimétriques, de tels déplacements commencent à ressortir d'études de plus en plus nombreuses, à être corrélées avec d'autres variations, tant océaniques qu'atmosphériques (ou les deux).

Les glaciers de l'Antarctique réagissent différemment selon les régions du continent gelé. Dans l'Ouest, les glaciers vont jusqu'à perdre plusieurs mètres par an, et cet amincissement peut s'accélerer par endroit. Dans l'Est, quelques glaciers perdent de l'épaisseur, mais sans que cela ne s'accélère.

Les méduses sont portées par les courants. L'altimétrie permet de décrire ces courants et, avec des traitements côtiers, aide à prévoir les échouages de méduses sur les plages de Méditerranée

Les plus hautes vagues mesurées par l'altimétrie l'ont été dans l'Atlantique Nord, pendant la tempête Quirin. La comparaison avec d'autres sources de données corrobore les estimations altimétriques, même si celles-ci sont au-dessus des limites communément admises.

Le Kuroshio est un des principaux courants océaniques. Avec 20 ans de données en continu, l'altimétrie permet de saisir les variations de son cours à l'échelle de la décennie, et de mieux comprendre les mécanismes qui les gouvernent.

La comparaison des données altimétriques avec des mesures in situ dans les mers polaires (nord) montre que l'on peut aujourd'hui utiliser ces données pour étudier la variabilité océanique dans la région.

En mars 2011, le tsunami qui a frappé le Japon a rejeté dans l'océan Pacifique une énorme quantité de débris de toutes natures. La prévision de la dérive de ces débris, utilisant entre autres les mesures altimétriques, devient un enjeu majeur.