Dispersion des débris issus du tsunami le 11 mars 2011 et le 8 janvier 2012. L'animation (GIF, 7,54 MB, AVI 432 KB) modélise la trajectoire de 700 000 traceurs virtuels, distribués initialement le long de la côte nord-est du Japon avec un poids proportionnel à la population (situation du 11 mars). Les traceurs sont ensuite emportés par les courants modélisés, et leur localisation représentée chaque jour (Crédits Nikolai Maximenko and Jan Hafner, IPRC/SOEST, University of Hawaii)
Un tsunami a frappé le Japon le 11 mars 2011. Quand les eaux se sont retirés, elles ont emporté avec elles une énorme quantité de débris de toute nature - y compris des maisons et des voitures. Aujourd'hui, une partie de ces débris flottent sur le Pacifique, dérivant avec le vent et/ou les courants. L'assimilation de données altimétriques dans les modèles océaniques permet de prévoir les dérives jour par jour, et ainsi de déterminer où les débris se trouvent à tout moment. Sur une plus longue période, la connaissance des courants dans la région permet également de construire des modèles qui prédisent que la majeure partie des débris emportés par les courants iront dans la zone centrale de convergence du Pacifique Nord, entre Hawaii et Californie, où les déchets flottants s'accumulent. Ils y resteront tant que des changements dans les vents et les courants ne les éjecteront pas.
Les débris marins sont devenus un problème majeur pour les écosystèmes, les ressources halieutiques et même la navigation. Une meilleure surveillance devient vitale, ainsi que la prévision de leurs dérive, en particulier après des évènements comme ce tsunami.
Voir aussi :
- Applications : Circulation océanique à grande échelle
- Applications : Océanographie opérationnelle
- Image du mois, février 2011 : Des déchets à la dérive
Autres sites sur ce thème :
Référence :
- Nikolai Maximenko, Modeling distribution of marine debris before and after tsunami of March 11, 2011, OSTST meeting, San Diego, October 2011