Images du mois 2018

Le débit minimal d'un cours d'eau peut être estimé à partir du débit total. C'est l'une des sorties de Swot sur rivières ; nous devrions donc être en mesure de le surveiller en permanence à l'échelle mondiale et à l'échelle du bassin grâce aux données dérivées de Swot.

Pour mieux comprendre la contribution des turbulences sub-mésoéchelles, des simulations à l'échelle du kilomètre sont développées et mises en oeuvre, entre autres en préparation de Swot.

Le lancement de CFOSAT est prévu le 29 octobre 2018. Un point sur ce que ce nouveau concept de satellite permettra.

Parfois une bouée dérivante reste autour d'un même point. Les données FSLE peuvent aider à interpréter cela.

L'altimétrie montre une accentuation des vagues qui interagissent avec des courants qui accélèrent brusquement. Les observations de haute qualité des vagues et des courants de surface des altimètres modernes et des missions SAR, CFOSAT, SWOT et SKIM aideront à modéliser ce phénomène.

Swot permettra un progrès majeur dans l'étude des échelles océaniques fines, particulièrement pertinentes pour la biologie marine. Des campagnes en mer seront réalisées aux points de croisement.

La détection par satellite d'inondations peut être utilisée dans les systèmes d'alerte précoce. Swot n'est pas prévu pour être une mission opérationnelle, mais un produit à 2 jours pourrait être utile dans ces cas.

Une série temporelle de 25 ans de détection des tourbillons est maintenant disponible et permet de mieux comprendre la dynamique générale et le comportement moyen des structures océaniques

Les chenaux de la glace de mer ("leads") sont importants pour l'estimation de l'épaisseur de glace par satellite. Leur détection peut se faire soit par SAR (Sentinel-1) soit par altimétrie (Sentinel-3A & soon B, Saral, Cryosat...).

SWOT fournira des mesures à haute résolution près des côtes et dans les terres, sur les rivières et fleuves. Elles aideront à modéliser des phénomènes rapides et puissants comme les crues éclairs et leurs impacts.

Des enregistrements papier de données in-situ marégraphiques de Nouméa datant des années 1950 ont été numérisé et combinés à des données de satellites altimétriques récentes. Cette série inédite de 60 ans montrent des variations irrégulières du niveau de la mer.

Les techniques spatiales, dont l'altimétrie, permettent de cartographier l'Antarctique et ses reliefs. Avec l'amélioration de la résolution des nouveaux instruments, de petits détails sont maintenant visibles dans les données.