Avec maintenant près de 25 ans de mesures altimétriques continues, intercalibrées disponibles, le calcul de la Surface moyenne océanique devient de plus en plus précis. Des grilles à 1/16° de 1998, nous en sommes maintenant à 1/60° avec des "courtes longueurs d'ondes" améliorées (c'est à dire les petits détails sur la figure), une meilleure précision près des côtes, etc.
Les reliefs de la Surface moyenne océanique révèle, pour les parties les plus hautes et les plus basses, l'attraction des masses terrestres sur une surface de l'océan "au repos". Ceci génère des variations de hauteur de mer de plus d'une centaine de mètre sur des distances de plusieurs milliers de kilomètres, par exemple entre l'est et l'ouest de l'océan Atlantique. Egalement présente dans cette attraction terrestre, mais visible comme des reliefs de l'ordre du mètre, on a la topographie des fonds marins, avec ses dorsales, réseau de failles, fosses et monts sous-marins, plaines abyssales. Enfin, parmi les phénomènes les plus importants que l'on peut retrouver dans cette Surface moyenne, bien qu'ils ne soient pas les plus évidents, les courants et les variations de densité des masses d'eau qui entraînent des reliefs de l'ordre de quelques mètres.
Une Surface moyenne océanique fiable est nécessaire pour donner un niveau de référence aux variations des océans, et notamment calculer la Topographie dynamique moyenne. Le prochain défi sera de faire une Surface proche de la résolution qu'aura Swot, puisque ce satellite aura lui aussi besoin d'une telle référence pour calculer les variations de hauteur de mer.
Voir aussi :
- Applications : Géophysique
- Applications : Bathymétrie
- Données : Surface Moyenne Océanique