Carte de la campagne Ovide (à gauche). À droite, vitesses mesurées par ADCP par le navire océanographique durant la campagne en mer 'Ovide' en 2004 et vitesses géostrophiques absolues issues de l'altimétrie. Les deux mesures sont proches. Les différences sont en fait essentiellement dans les petites structures océaniques, que ne "voit" pas l'altimètre.
(Credits Ifremer/LPO)
La campagne en mer fait partie des "classiques" de l'océanographie. Cependant, depuis les premiers voyages océanographiques d'exploration, du chemin a été fait, tant du point de vue des instruments de mesure que de la systématisation des mesures. Un certain nombre de campagnes, aujourd'hui, se répètent à intervalles réguliers, ce qui permet le suivi dans le temps de l'océan par des moyens in situ. Grâce à ces mesures, on peut entre autres choses, observer ce qui se passe en profondeur, corréler la chimie, la biologie et la physique de l'océan en un même point, etc.
Ces mesures in situ servent également de validation des données satellites, comme les données altimétriques, ou bien elles peuvent s'y combiner et/ou les compléter pour apporter aux modèles d'océan les mesures dont ils ont besoin pour donner les meilleurs résultats possibles.
Voir aussi :
- Les données : les produits MADT
- Applications : Combinaisons de l'altimétrie avec d'autres techniques
Quelques sites sur ce thème :
- Ovide ou les métamorphoses de l'océan (Dossier Ifremer / Le Marin ; pdf)
- Campagnes Ovide (site de l'Ifremer)