La plupart des marchandises transportées de par le monde sont à un moment ou à un autre embarquées sur un navire. D'où le fait que 3 à 5 % des émissions de CO2 sont dues à la marine marchande. De plus, le carburant utilisé est très riche en soufre, d'où une importante pollution. Plusieurs pistes sont explorées pour diminuer ces émissions (en particulier dans l'optique d'une augmentation du traffic maritime dans les prochaines décennies). Une des idées qui peut d'ores et déjà être mise en oeuvre est l'optimisation de la route suivie par les navires. Le routage météo, c'est à dire l'optimisation de la route d'un navire à partir des conditions atmosphériques est courant. Mais le routage océanique peut également être proposé, avec un trajet défini en fonction des courants marins de surface.
En utilisant des modèles d'océan comme Mercator, qui assimile les données altimétriques de façon opérationnelle, les meilleures routes sont proposées aux companies maritimes et à leurs capitaines. Selon les zones, les conditions et les courants, l'économie de carburant peut aller jusqu'à 8% (4% en moyenne).
Voir aussi :
- Image du mois, Janvier 2008 : comme une pierre portée par le courant
- Applications / Océan : océanographie opérationnelle