A gauche, anomalies de densité de surface (en kg/m3), calculé tous les 10 jours à une résolution de 0.25° à partir des mesures de salinité SMOS et des données GHRSST de température de surface (échelles spatiales >500 km filtrées) en août 2012. Les anomalies de hauteur de mer altimétriques y sont superposées (traits blancs : anomalies positives, traits noirs négatives). A droite, courants géostrophiques calculés à partir de cette densité (en rouge) et de l'altimétrie (en noir). Dans les deux cas, les résultats sont similaires. (Crédits Ifremer)
La hauteur de mer mesurée par altimétrie reflète la densité des eaux. Cependant, cette densité dépend de la quantité de sels dissous (la salinité) et de la température. En utilisant la salinité de surface issue du satellite SMOS et une température de surface, on peut donc calculer cette quantité, et la comparer aux hauteurs de mer altimétriques. de plus, des courants géostrophiques de surface peuvent être dérivés de ces densités, comme cela est fait à partir des hauteurs.
La comparaison prouve que les mesures sont de bonnes qualité. De telles études permettent également d'enrichir notre compréhension de l'océan, en particulier, pour la région du Gulf Stream, du mélange entre tourbillons chauds et salés en provenance de la mer des Sargasses et tourbillons froids et peu salés du courant du Labrador. L'un des intérêt de SMOS est de passer tous les 3 jours, en mesurant avec une résolution de 40 km sans que ses données soient saturées contrairement à la température de surface en été.
L'utilisation de toutes les mesures disponibles permet de mieux comprendre l'océan, ses variations et son influence sur le climat.
Voir aussi :
- Image du mois, janvier 2013: Une salinité plus fine grâce à l'altimétrie
- Applications : Circulation océanique mésoéchelle
- Applications : Circulation océanique grande échelle - les grands courants - le Gulf Stream
- Données : Ssalto/Duacs near-real and delayed time multimission altimeter products