Simulation de déplacement de larves de homards de roche en fonction des courants et du vent. On simule tous les 5 jours de novembre à février, le devenir de 25 nouvelles larves. Chaque point représente un individu, la couleur indiquant son devenir.
Voir l'animation pour 1996-97 :
- 1 image tous les 12 jours : GIF (430Kb)
- 1 image tous les 2 jours : GIF (1,72Mb) - MPEG (2,47Mb)
(Credits CSIRO - Marine Research)
Quel rôle jouent les courants dans la vie des homards ? À l'aide des données altimétriques, on peut déduire la circulation océanique et, donc, estimer les déplacements de ce qui est porté par ces courants. Les homards de roche de l'ouest de l'Autralie (Panulirus cygnus), notamment, vivent pendant leur stade larvaire neuf mois en mer, avant de s'installer sur la côte (du moins les survivants).
Cette espèce, d'un grand intérêt économique, pond de novembre à février en bordure du plateau continental. Des études ayant montré une corrélation entre la hauteur de mer et la survie de ces larves, on simule leur déplacement au fil des courants et du vent. Les comparaisons sur chaque année semblent cependant ne pas montrer d'influence de la circulation et du vent. Une des possibilités est que ces larves de homards soient sensibles à la température de surface (dont dépend aussi la hauteur de mer).
De telles études permettent de mieux comprendre les variations annuelles, et d'anticiper le nombre de captures possibles par an. Au-delà de cet exemple, l'altimétrie peut aider à une meilleure connaissance des espèces marines et de leur modes de nutrition.