![En haut : points d'intérêt pour la conversion de l'élévation de la surface de l'eau en débit à partir des courbes de tarages. Les points de couleur sont les stations virtuelles d'altimétrie par satellite. En bas : Estimation des débits par différents satellites altimétriques (points bleu ciel et jaune S3-A, carrés verts S3-B, points bleu marine Jason-3) et des stations in situ ; la ligne pointillée violette est le débit quotidien à Kisangani (300 km en amont) de la CICOS. La ligne rouge en pointillés correspond au débit quotidien à Brazzaville/Kinshasa d'Hybam. (d'après [Paris et al., 2021]) (Crédit Cnes/Legos/CLS/Ocean Next)](/fileadmin/_processed_/5/9/csm_202102_discharges_vs_vs_insitu_fc8f9e0587.png)
![Localisation des stations in situ et virtuelles utilisées dans l'étude. Les carrés et les losanges jaunes, rouges et bleus, les points verts et les hexagones violets représentent les stations virtuelles, tandis que les carrés bruns et les triangles violets sont les stations in situ. Le réseau de drainage est extrait du MNT à l'aide des outils IPH-HydroTools, fond de carte OpenStreetMaps (tiré de [Paris et al., 2021]) (Crédits Cnes/Legos/CLS/Ocean Next)](/fileadmin/_processed_/8/1/csm_202102_mapstations_congo_1d77c7246f.png)
Un certain nombre de bassins fluviaux de par le monde sont mal équipés en stations in situ, pour différentes raisons : taille du bassin, difficultés d'accès à certains endroits, complexité du bassin versant, caractéristiques géomorphologiques, géopolitique, financement... Le bassin du fleuve Congo, en Afrique équatoriale, en fait partie, tout en étant le deuxième plus grand bassin fluvial sur Terre.
Cependant, là comme dans tout bassin fluvial, l'estimation du débit du fleuve est de la plus haute importance pour les habitants, en particulier pour le contrôle ou l'atténuation des inondations, pour la navigation et autres situations où la surveillance opérationnelle peut aider à prendre des décisions fondées.
Pour estimer ces débits en temps quasi réel, un modèle hydrologique "pluie-débit" a été mis au point en utilisant à la fois des produits satellitaires d'observation de la Terre et des données in situ. Il a été lancé en utilisant des données de précipitation satellitaires. Les débits journaliers ainsi simulés par le modèle ont été utilisés en conjonction avec l'altimétrie pour construire des courbes de tarage hauteur - débit sur plus de 500 sites répartis dans tout le bassin. Ces courbes peuvent maintenant être utilisées pour convertir automatiquement toute nouvelle hauteur mesurée dans le bassin par l'une des missions altimétriques actuellement en cours (Sentinel-3A & 3B, Jason-3 et bientôt Sentinel-6 Michael Freilich) en une estimation du débit. Ces données sur le bassin du Congo seront distribuées en temps quasi-réel sur Hydroweb.
Les courbes de tarage résultant de cette étude contribueront également à la préparation de Swot, y compris pour la phase Calval, avec deux traces de l'orbite d'échantillonnage rapide traversant le bassin.
Voir aussi :
- Applications / hydrology: rivers
- Applications: High-resolution hydrology
- Missions: Swot
Autres sites sur ce thème :
- Hydroweb sur Théia
Référence :
- A. Paris, S. Calmant, M. Gosset, A. Fleischmann, T. Conchy, P.-A. Garambois, J.-P. Bricquet, F. Papa, R. Tshimanga, G. Gulemvuga, V. Siqueira, B. Tondo, R. Paiva, J. Santos da Silva, A. Laraque, 2021: Monitoring hydrological variables from remote sensing and modelling 1 in the Congo River basin, submitted to ,https://doi.org/10.1002/essoar.10505518.1